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Phase de résistance: -d'ajustement ou d’endurance

                      -le déni

Cette phase  correspond à un apaisement  physiologique, lorsque les réactions se prolongent mais de manière plus adaptées, elle va permettre de préserver l’organisme de l’épuisement en compensant les dépenses énergétiques occasionnées pour faire face au stress demeurant.

Ainsi d’autres hormones sont secrétées au cours  de cette phase pour consolider ses possibilités de réactions, pour ressourcer le corps. C’est le rôle des glucocorticoïdes, le cortisol ou hydrocortisone et la cortisone (hormone de l’endurance, secrétée par les glandes surrénales) continue à être secrétée pour mettre plus de glucose à disposition des organes (cœur, cerveau, muscles…) tout en calmant l’emballement physiologique impulsé par l’adrénaline et la noradrénaline afin de ramener un équilibre physiologique (homéostasie) « impression de gérer la situation » mais l’organisme fatigue. Ce second mécanisme maintient la vigilance en restaurant l’équilibre. La phase de résistance permet donc de contrôler la phase d’alerte afin de protéger l’organisme d’une surchauffe.

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Le pic de sécrétion maximale de cortisol se produit trente minutes après le début d’un stress pour s’éliminer progressivement  en deux heures environ. Au lieu d’être sécrété de façon rythmique, avec une pointe au petit matin, pour préparer la journée, le cortisol est secrété «  à jet continu ». Cette sécrétion permanente entraîne à la longue des troubles divers tels  que les troubles digestifs (maux de ventre, brûlures d’estomac, spasmes intestinaux…), de sommeil (insomnie…),hormonauxcardiaques( infarctus du myocarde…), douleurs musculaires et articulaires (sciatique, lombalgie, cervicalgie…),céphalées, hypertension artérielle et tant d’autres dérèglements internes…Ces maux psychosomatiques sont un moyen, une adaptation de survie de notre corps sur le plan physique, psychique et physiologique face aux phénomènes du stress quotidien. Les troubles ou la maladie peuvent apparaître à chacune des trois phases, mais le plus souvent, elle se développe au cours de la deuxième et de la troisième phase.

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Ce stress installé empêche le système parasympathique de remplir son rôle de récupération, de régénération, il est freiné voir inhibé.

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La durée de cette phase dépend des ressources de l’individu, de ses capacités à diminuer l’intensité de son stress ou à s’adapter.

Savoir identifier les principales situations stressantes qui génèrent une appréhension, une tension, un désagrément et qui perturbent la tranquillité, savoir hiérarchiser les problèmes, choisir un seul problème à la fois, apprendre à dire non, trouver les idées pour y faire face, en évaluer les avantages et les inconvénients et tester la solution préférée sont des atouts précieux.

Il convient de" dompter" le stress.

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